Entraînement du mois de janvier

Voici mon plan d'entraînement du 4 au 31 janvier:

Rappel: Dans mon article du 12 janvier dernier je vous informais de la parution de ce tableau.
Il est destiné à des coureurs ayant l'habitude de suivre un plan d'entraînement :)

Déroulement de la course (suite et fin)

Les 2 dernières étapes et l’arrivée : 

La 5^ème étape est l’étape Marathon soit 42,195km. On a survécu à l’étape longue et le sac s’est considérablement allégé depuis le début donc on a forcément le moral au beau fixe. Mais l’état général de fatigue et de douleurs diverses va mettre un bémol à ce moral. Quoi qu’il en soit c’est la dernière grosse étape chronométrée à l’issue de laquelle on nous remet notre médaille de finisher !

Rachid EL MORABITY (vainqueur 2015)

 

Le lendemain, l’étape solidarité Unicef est obligatoire mais non chronométrée et prolonge l’esprit de solidarité si cher à l’épreuve. Les familles peuvent participer à cette dernière étape avec les coureurs et tout le monde porte le même tee-shirt bleu de l’Unicef.

« Les fonds récoltés permettront notamment de financer l’association Solidarité MARATHON DES SABLES, créée en 2008 par Marie Bauer. Elle permet à plus de 200 enfants de bénéficier de l’opération Sport Eveil Académie et à plusieurs dizaines de femmes d’être alphabétisés ou sensibilisées sur différents thèmes comme l’hygiène, la santé, la nutrition etc. »

A l’arrivée de la course, le samedi, on est rapatriés en car vers Ouarzazate et un hôtel  où l’on reprend vie. Le dimanche est une journée libre avant le retour vers Paris le lundi matin.

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Déroulement de la course (suite)

La 4ème étape, l’étape longue :

En 2015 elle faisait 90km et c’était la plus longue depuis la création de l’épreuve. Les coureurs ont 2 jours pour la faire et doivent donc gérer la nuit. Le départ est à 9h sauf pour les 50 premiers (les meilleurs) qui partent à midi. Et bien sûr tout ce beau monde rattrape et double rapidement les coureurs partis 3h plus tôt…

On peut s’arrêter à un CP pour dormir un peu ou continuer en non stop jusqu’au bivouac selon son état de forme.

Si on arrive suffisamment tôt, on a alors toute la journée pour se reposer, ce qui, suivi d’une bonne nuit doit permettre d’aborder l’étape marathon du lendemain dans les meilleures conditions.

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Déroulement de la course (suite)

Les 3 premières étapes :

Les journées de courses se déroulent toujours de la même manière.

Lever 6h (le bivouac est démonté à ce moment là pour être remonté plus loin, à l’arrivée de l’étape). Petit déjeuner, récupération d’une bouteille d’eau, départ à 9h.  

Pendant l’étape il y a un CP, ou Check Point, tous les 10/15km environ. Là, on enregistre notre passage, des médecins sont présents et surveillent les coureurs, et on nous donne une bouteille d’eau pour aller jusqu’au prochain CP.

Les 3 premières étapes font entre 30 et 35km chacune. On peut donc espérer arriver au bivouac en milieu d’après midi.

A l’arrivée de l’étape, on nous donne 3 bouteilles qui serviront pour la récupération, le repas du soir et du petit déjeuner du lendemain matin, au soin des pieds et à un minimum d’hygiène. Au bivouac on peut, si on le désire, aller se faire soigner à l’infirmerie. Une tente avec des ordinateurs est également à la disposition des coureurs qui désirent envoyer un message : 1 seul message par coureur et par jour. En revanche, en fin de journée, un messager de l’organisation apporte aux coureurs les messages qu’ils ont reçu de leur famille et de leurs amis.

Concrètement, dès le premier jour de la course, vous allez sur le site officiel du MDS et vous pouvez poster un message au coureur de votre choix (par exemple, moi J) Ces messages sont très importants pour le moral et j’espère que vous n’hésiterez pas à m’en envoyer beaucoup. Mais je vous reparlerai de tout ça avant de partir, début avril.

La suite dans le prochain article.

 

Déroulement de la course

Les articles suivants vont vous donner une meilleure idée du déroulement de la course, jour après jour, pendant 10 jours.

L’avant course :

Le vendredi 8 avril 2016, je prendrai à Paris un des avions affrétés spécialement pour le Marathon Des Sables et qui nous amènera à Ouarzazate, au Maroc. De là, nous monterons dans des bus, puis des camions qui nous conduirons sur le lieu du premier bivouac. Pendant ce trajet on nous distribuera le road book de la course et nous découvrirons alors le parcours, le kilométrage total et le détail de chaque étape.

Sur le bivouac, deux zones distinctes. Celle des coureurs avec des tentes noires réparties par nationalités et qui accueillent 8 coureurs chacune, et celle de l’organisation avec des tentes blanches et qui abritent notamment l’infirmerie, les communications, le PC course etc.

Le samedi est la journée de contrôle. Les médecins vérifient notre certificat médical et notre électrocardiogramme, et les commissaires de course le contenu de notre sac à dos : alimentation, matériel obligatoire…

C’est à ce moment là que l’on nous remet également des pastilles de sel à prendre régulièrement en course pour contrer la déshydratation et une balise SPOT fixée sur le sac, qui indiquera notre position et que nous pourrons activer en cas de détresse.

En sortant du contrôle, on a laissé notre valise que l’on retrouvera à l’arrivée. Notre sac a été vérifié et pesé, nous sommes en tenue de course jusqu’au samedi suivant.

A partir du dimanche matin nous sommes en autonomie totale pendant 7 jours.

La suite dans le prochain article …

 

En savoir un peu plus

Située en plein centre de la ville de Blagnac, à environ 10 minutes de Toulouse, L'Arche en pays toulousain accueille depuis mars 2012 44 personnes handicapées mentales. 28 personnes travaillent au sein de l'ESAT qui regroupe des activités de maraichage, vente de légumes bio, sous-traitance, restaurant et accueil de séminaire. 16 personnes sont accueillies à l'Atelier qui regroupe des activités artistiques, jardinage, équitation, piscine etc...

Le verger

L'Arche en pays toulousain est disposée sur deux sites :Le site principal est celui du Domaine de Maniban, rue du docteur Guimbaud à Blagnac, à proximité du Château du Général Compans, sur un espace classé.
Cet espace offre un cadre naturellement calme et reposant. Tout en bénéficiant de cet environnement agréable, la communauté est très proche du centre ville et de ses commerces, facilement accessibles à pied. Cette situation permet une insertion plus aisée des personnes accueillies dans la vie de la commune.

Les foyers

Les bâtiments jouxtent les bâtiments du monastère : un premier bâtiment regroupe les bureaux, la salle de réunion (où se tiennent aussi les séminaires proposés par l'ESAT), le centre d'activités de jour, un deuxième regroupe l'activité de sous-traitance et la Boutique, puis à côté le réfectoire et encore un peu plus loin les deux foyers qui se font face.

Le troisième foyer se situe au sud-ouest de la  ZAC Andromède, à proximité d'un autre bâtiment qui accueille un foyer de jeunes travailleurs. Le foyer est labellisé "Habitat et Environnement" (isolation optimale pour limiter les pertes d'énergie et la consommation).

 

Préparation des pieds à J- 85

 Les problèmes de pieds et plus particulièrement les ampoules sont la première cause d’abandon au Marathon des Sables. Préparer ses pieds devient donc un devoir !

J’ai déjà pris l’habitude de crémer mes pieds tous les jours après la douche. Ceci pour assouplir la peau et éviter l’apparition de crevasses aux talons par exemple. A partir de la semaine prochaine je vais commencer le tannage de mes pieds. Je ne sais pas si c’est une recette miracle pour ne pas avoir d’ampoules mais en tout cas ça à l’air de marcher pour pas mal de coureurs.

Le principe: passer tous les soirs du jus de citron sur ses pieds, et tous les matins une crème anti frottement. Cette alternance renforce la peau et la rend moins sensible aux irritations.

La semaine dernière, en prévision de la course, je suis déjà allée voir un pédicure pour faire le point sur mes petits petons et plus particulièrement sur un ongle qui repousse bizarrement après être tombé au mois de septembre (j’avais reçu un fromage de brebis sur le gros orteil fin août !). Verdict : tout est ok !  Génial !

Equipement : les chaussures

Que choisir comme chaussure sur le Marathon des Sables ?  Route ou Trail ?

Mes chaussures de route, des  « New Balance » (à gauche sur les photos) ne me semblent pas tellement adaptées à la typologie du terrain car d’après tout ce que j’ai pu lire sur des forums, il y a quand même beaucoup de cailloux dans le désert. Les semelles des chaussures de route ne sont pas épaisses et ne résisteraient pas longtemps.

Mes chaussures de trail sont des « Salomon X3 PRO » (au milieu). Je suis fidèle à cette marque avec laquelle j’ai couru toutes mes courses de montagne. Une coque protège notamment l’avant du pied qui cogne pas mal dans les cailloux. Je n’ai jamais eu d’ampoules (ou juste une petite à la fin de la Diagonale des Fous) ni d’ongles qui ont noirci à cause des chaussures. Mais je pense que les « Salomon » sont trop typées montagne pour le MDS.

Suite à de nombreux témoignages de coureurs, je viens d’investir dans des « Hoka One One Mafate Speed » (à droite sur les photos) ! Un nom barbare pour une chaussure que je trouve

très moche. Mais bon, il ne faut pas se fier à l’esthétique mais à la renommée de cette chaussure qui a fait ses preuves dans le désert. Elle a une semelle large qui permet une bonne stabilité sur le sable, et très épaisse qui donne une bonne isolation par rapport à la chaleur qui remonte du sol, ainsi qu’un amorti incroyable qui sera le bienvenu pour mes genoux.

Je les ai prise en 40 soit une taille et demi par rapport à mon pied. Il est pourtant conseillé de prendre 2 tailles au dessus mais comme j’ai un pied très fin j’ai peur de nager dedans et du coup …. d’avoir des ampoules.

Il ne me reste plus qu'à les "faire" c'est à dire m'entraîner à courir et à marcher avec, pour que mes pieds s'habituent à cette nouvelle carapace et que cette traversée du désert ne se transforme pas en un calvaire pour moi :)

Une course pas comme les autres

Course par étapes :

C’est une course par étapes à allure libre. La gestion de la course est donc totalement différente d’une course non stop. Et même si il y a des barrières horaires, c'est-à-dire un temps limite pour passer à un certain point du parcours, elles sont suffisamment larges pour finir dans les temps.

Sur une course de 160km en non stop, on part lentement et on gère les temps de repos car ils sont comptés dans le temps de course.

Là, on peut éventuellement aller un peu plus vite sur chaque étape sachant qu’on peut récupérer entre deux étapes. Mais c’est très relatif, car c’est à l’arrêt que les douleurs apparaissent et le départ du lendemain risque d’être très douloureux.

Pour ma part je partirai très prudemment le premier jour car l’adaptation à la chaleur du désert et le poids du sac seront un handicap certain.

L’autosuffisance :

Du dimanche matin, premier jour de course, au samedi suivant nous portons sur notre dos toute la nourriture nécessaire aux 7 jours, mais également notre duvet, notre réchaud (si on veut manger chaud), notre gamelle, un minimum de nécessaire d’hygiène, et des habits un peu plus chauds pour le bivouac le soir. Cela implique donc un sac relativement lourd au départ.

L’eau est fournie régulièrement  par l’organisation à raison de 9 à 14 litres par jour.

Le désert :

Quand on pense désert, on imagine des dunes de sable, mais c’est aussi beaucoup de rocaille, des lacs asséchés, des djébels à gravir, bref un terrain pas facile du tout. On rajoute à ça le soleil qui peut faire monter la température à plus de 45°, le vent, les tempêtes de sable éventuelles, et les températures froides de la nuit qui peuvent descendre aux alentours de 5°, on imagine bien que mon corps de citadine va être mis à rude épreuve.

250 kilomètres de course:

Il faudra considérer les étapes les unes après les autres : environ 35km pour les 3 premiers jours, puis 90km pour l’étape longue qui se déroule sur 2 jours, une étape marathon de 42,195km et une dernière étape Solidarité de 10 à 15km.

Pour moi, une habituée des Ultras, ce sont des distances qui ne me sont pas inconnues et que je pense être en mesure de gérer.

 

Mon entrainement pour le MDS

Mon objectif en m’inscrivant au Marathon Des Sables est simplement d’aller au bout, comme toutes les courses d’Ultra que j’ai pu faire jusqu’à présent.

Mon expérience et mon passé de coureuse font que je maîtrise les épreuves d’une distance de 80 à plus de 100km. Je devrais donc pouvoir gérer chaque étape prise en particulier puisque la plus courte est d’environ 30km et la plus longue est de 90km.

En septembre : Après la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix), 100km et 6000m de dénivelés, courue fin aout, s’en suit une période de récupération puis de reprise progressive.

En octobre et novembre : Travail de fond en endurance en intégrant une sortie vélo de 1 à 2 heures par semaine pour faire plus de volume. Et bien sûr, des séances spécifique « trail » avec travail de montées et descentes de côtes.

Ce qui donne 6 séances par semaine : 1 séance de vélo et 5 séances de course à pied.

En décembre : Je cours la SaintéLyon le 6 décembre, 72km et 2000m de dénivelés, ma dernière course de préparation avant le MDS. Ensuite, un peu de repos avant d’attaquer les 3 mois de préparation spécifique pour le Marathon Des Sables.

De janvier à fin mars : Augmentation progressive du kilométrage par semaine et montée en puissance à travers des séances plus spécifiques. Tout ça en incluant l’intégration du sac à dos dont le poids augmentera progressivement pour atteindre 7 à 8kg.

Depuis novembre 2014 un coach me fait des plans d’entraînement que j’essaye de suivre le plus fidèlement possible. Je suis sûre ainsi d’arriver bien préparée physiquement au départ du Marathon Des Sables le 8 avril 2016.

Chaque mois je publierai un tableau récapitulatif de mon plan d’entrainement qui n’aura que peu d’intérêt pour les néophytes en course à pied mais qui intéressera ceux et celles qui voudront tenter un jour l’aventure du MDS.


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Histoire du Marathon Des Sables

1984 : A 28 ans, Patrick Bauer décide de rejoindre le Sahara afin de parcourir à pied, en solitaire, 350 km d'un désert inhabité où il ne rencontrera ni village, ni oasis, ni point d'eau. C'est en autonomie totale, avec un sac à dos de 35 kg contenant eau et nourriture, qu'il a pris le départ de cette traversée qui durera 12 jours. C'est le point de départ de ce qui va devenir le MARATHON DES SABLES.

1986 : Naissance du premier MARATHON DES SABLES dans le Sahara marocain. Les 23 pionniers qui prennent le départ n'imaginent pas que leurs empreintes marquent la naissance d'une épreuve mythique, devenue aujourd'hui incontournable dans le calendrier des grands rendez-vous de sport-aventure. La création d'une compétition non mécanique dans les sables marocains offre de nouvelles perspectives aux coureurs aventuriers.

1989 : 170 concurrents prennent le départ de la course.

1991 : La guerre du golf pénalise le MARATHON DES SABLES, les partenaires financiers se rétractent. Heureusement certains coureurs répondent à l'appel. Pour ces concurrents, la vraie victoire est la réunion de sportifs d'origines différentes, leur communion dans le désert autour d'un même but. Le sport prouve encore une fois toute la valeur fédératrice.

1992 : Un même et unique règlement pour tous. Mise en place des contrôles draconiens inopinés, pour s'assurer que chaque participant transporte bien tout son matériel d'un bout à l'autre de la course. Une charte de trente points est établie.

1994 : Arrivée des Doc Trotter sur l'événement.

1995 : 10ème anniversaire. Depuis le début plus de 1500 hommes et femmes ont marqué le désert de leurs foulées et de leurs passions. Mise en place d'une pompe à eau pour les habitants du village de'Ighef n'rifi (sud d'Er-Rachidia) – une idée d'un concurrent Gilles Flamant, soutenu par Rolland Barthes et Patrick Bauer. Un succès qui sera réitéré.

1999 : Un hôpital mobile sur le MDS voit le jour. Une trentaine de praticiens de terrain, médecins et infirmiers rejoignent la caravane. Un hélicoptère dédié et dix véhicules tout-terrain suivent les concurrents chaque jour. À leur bord des médecins bien sûr, mais aussi du matériel de pointe. Dans le village se dresse un véritable hôpital de campagne.

2000 : Internet fait son entrée dans le grand village du MDS. L'organisation décide de retransmettre en direct, jour après jour, les textes et les photographies de la course.
Les concurrents peuvent communiquer avec les leurs et recevoir des messages d'encouragement.

2002 : Cette édition est marquée par une tempête de sable, vent de face, qui dure toute la semaine. Les médecins inventent un engin de « nettoyage basse pression » pour rincer les yeux des coureurs. Malgré les conditions difficiles on notera peu d'abandons car ce vent abaisse considérablement la température.

2005 : Pour cette 20e édition, on dépasse pour la 1ère fois les 700 coureurs avec 777 coureurs au départ.

2006 : Un vent qui dessèche et une hygrométrie très élevée font des dégâts sur les organismes. Malgré des dotations d'eau supplémentaire, les abandons se multiplient. On en dénombrera 146 ; soit plus du double du précédent record... La direction de course décide de raccourcir la grande étape de plus de 10 km tant les coureurs semblent fatigués.

2009 : Le MARATHON DES SABLES est perturbé par des crues inédites au Maroc. La 1ère et la 6e étape n'ont pu avoir lieu. L'organisation, pour éviter les zones inondées, doit improviser au jour le jour de nouvelles étapes. C'est ainsi que cette édition entre dans la légende par sa 3e étape qui aura été la plus longue jamais disputée : 92 km de sable, de rocailles et de rochers…Lors de la remise des prix, les deux vainqueurs avoueront avoir disputé là leur plus dur MDS. C'était pourtant le plus court : 202 km.

2010 : Pour sa 25ème édition, le chiffre de participation atteint son record avec 1 013 participants. Ce sera le plus long MARATHON DES SABLES. Soit 250 kilomètres avec un parcours considéré par les anciens comme le plus difficile jamais élaboré.
L'association Solidarité MARATHON DES SABLES est créée. L'objectif : développer des projets en faveur de l'enfance et des populations défavorisées dans les domaines de la santé, de l'éducation et du développement durable au Maroc.

2013 : Au départ 1027 compétiteurs, nouveau record de participation. Nouveauté : une dernière étape "Charity" parrainée par l'UNICEF à travers les dunes de Merzouga

2016 : 31^ème édition   «Ce sera une édition historique. »
Après une dizaine de jours de repérages dans les provinces du sud-marocain, en compagnie des pisteurs et d’un commissaire de course, Patrick Bauer, créateur et directeur de course, offre une belle promesse aux coureurs de l’édition 2016 du MARATHON DES SABLES, du 8 au 18 avril.

«Je ne veux pas en dire de trop sur le parcours que nous avons tracé, mais ce sera le plus long kilométrage depuis la création de l’épreuve en 1986, précise-t-il. Même si nous connaissons bien les lieux, nous avons encore trouvé de nouveaux endroits, de nouveaux tronçons pour les étapes et les bivouacs. Les participants vont une fois encore vivre des moments magiques, loin de tout, loin de leur univers habituel dans des espaces encore préservés qui nous font prendre conscience de la richesse du monde dans lequel nous vivons. Nous avons tracé des étapes qui traverseront les plus beaux paysages de la région. Il y aura aussi une grande diversité avec les traditionnelles traversées de cordons de dunes, des lacs asséchés, des djebels à franchir. Tous les paysages qui ont fait l’histoire de l’épreuve seront au programme. Les coureurs découvriront aussi des bivouacs posés dans des endroits extraordinaires. »

La 31e édition offrira aussi des nouveautés. «L’étape marathon et la dernière étape sont entièrement nouvelles, confie Patrick. Ce sera une découverte pour tous les coureurs y compris les habitués du MARATHON DES SABLES. Sans en dire trop, je peux juste dire qu’elles seront très sablonneuses. »

Vous pouvez retrouver ces info sur le site du Marathon Des Sables .

Pourquoi je vais courir le Marathon Des Sables ?

Parce qu’au début je disais que jamais je ne ferais une course pareille… Mais que j’aime repousser mes limites… En décembre 2014 je m’inscris sur un coup de tête, maintenant je mets tout en œuvre pour réussir ce nouveau défi.

 Tous les deux ans depuis que j’ai commencé à courir, je double la distance pour voir si j’en suis capable.

 Lors de la diagonale des fous en 2013 j’ai compris que j’avais atteins cette limite pour une course non stop. Ces 164km et 10000m de dénivelés m’ont fait aller au bout de moi-même. Ce fut une expérience incroyable, très dure, mais aussi très enrichissante.

Maintenant, je veux découvrir un nouveau format de la course à pied : la course par étape et le MDS me semble le graal en ce domaine.

 Je suis bien consciente que ce sera une course extrêmement difficile. Je vais me retrouver face à moi-même et découvrir mes vraies forces et mes vraies faiblesses. Mais la récompense de cette épreuve sera une émotion incroyable en franchissant la ligne d’arrivée.

 Pendant 7 jours je vais vivre sans aucun confort, me contentant d’avancer avec dans mon sac à dos le minimum vital pour subsister à la rigueur du désert.

 La préparation au Marathon Des Sables, qu’elle soit physique, mentale ou logistique est un point essentiel de cette course hors norme et me donne déjà l’impression de vivre quelque chose d’exceptionnel longtemps avant le départ de l’épreuve.

 Antoine de Saint Exupéry à dit «  Fait de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité ».

 Mon rêve est d’arriver à terminer le Marathon Des Sables.

Faire un DON

Vous êtes nombreux à me poser la question: "Comment faire un don à l'Arche ?".

Le principe sera simple: je vais vendre mes kilomètres de course (au moins 250 cette année) sur la base de 1 km = 30 euros, 2 km = 60 euros, etc ...


Ce sera possible à partir de fin janvier/début février .Toutes les modalités pratiques vous seront alors expliquées sur le blog.


Je vous remercie par avance pour votre contribution.

Pour ceux qui ne connaissent pas

Le MDS en quelques chiffres

Le MARATHON DES SABLES est une course à pied en 6 étapes, en autosuffisance alimentaire et en allure libre sur une distance de 250 kilomètres environ dans le désert marocain, avec obligation pour le concurrent de porter son équipement (nourriture et matériel obligatoires).

Aucune assistance n’est acceptée.

 

En 2015, 1500 coureurs, 45 nationalités, 400 français, 15% de femmes

• 167 000 litres d'eau en bouteilles,
• 430 tentes berbères  (pour 2 bivouacs),
• 120 tentes organisation
• 120 véhicules 4x4 et camions 6x6,
• 2 hélicoptères « Ecureuil »
• 1 avion « Cessna »,
• 8 avions de ligne Transavia « spécial MDS »,
• 60 bus,
• 4 dromadaires,
• 1 camion incinérateur de déchets,
• 5 quads environnement et sécurité course,
• 2,3 km d'Elasto,
• 12 200 compresses,
• 6000 analgésiques, 150 litres de désinfectant,
• 1 car régie, 5 caméras,
• 1 station satellite images,
• 10 téléphones satellites, 50 ordinateurs,
• 1500 balises Spot, 1500 transpondeurs
• ...
• + 1 grain de folie

L'Arche en quelques lignes

Fondée en 1964 par Jean Vanier, L'Arche a pour mission de faire connaître le don des personnes ayant un handicap mental à travers une vie partagée et de leur permettre de prendre leur juste place dans la société. L'Arche est présente dans près de 40 pays à travers le monde, sur les 5 continents, et regroupe plus de 140 communautés constituées chacun de plusieurs foyers d'hébergement et d'ateliers de travail (centre d'activités de jour ou Etablissements et services d'aide par le travail). Chaque communauté allie trois dimensions: communautaire, professionnelle, et spirituelle. La vie en communauté est fondée sur des relations de réciprocité et de respect mutuel entre les personnes handicapées mentales et des assistants qui ont fait le choix de vivre avec elles.

Courir pour une association

Depuis longtemps cela me trotte dans la tête.
Pourquoi ne pas faire profiter une association de ce défi?
Après plusieurs semaines de réflexion et un déménagement récent de Paris sur Toulouse, j'ai trouvé enfin un projet qui me correspond. Je vais courir pour l'Arche et plus précisément pour l'Arche en Pays Toulousain.

Pourquoi courir pour l'Arche ?

Parce que le Marathon Des Sables est une semaine de partage, de solidarité, d'entraide et d'émotion que l'on vit avec les autres concurrents et que ces valeurs sont aussi celles que l'on rencontre à l'Arche.

Jusqu'à présent je suis allée au bout de mes défis grâce à ma famille et mes amis qui, par leurs messages d'encouragement pendant les courses m'ont aidé à surmonter les difficultés.

Pour le Marathon des Sables il me faut une motivation supplémentaire : je veux courir pour toutes ces personnes handicapées car leur combat de tous les jours est bien plus difficile que celui que je vivrai pendant une semaine. Ils vont m'aider à aller au bout car c'est à eux que je penserai dans les moments difficiles.

Je vais mobiliser tout mon entourage et entreprendre une collecte solidaire au profit d'un projet cher à l'Arche en Pays Toulousain : l'ouverture du Parvis, un lieu d'accueil et d'écoute destiné à accueillir des personnes en situation de handicap et isolées.

Merci à l'Arche de m'accompagner dans ce projet.

 

Bonne Année !

A tous mes lecteurs, je souhaite une très bonne année 2016 !

Nous allons partager ensemble ces 4 premiers mois à travers ma préparation à ce défi assez (complètement) fou de participer au MDS 2016.

Vous êtes mon mental, et je compte sur vous par vos remarques et vos commentaires, pour me soutenir dans mon projet.

Merci d'avance à tous.