Le matelas
Il ne fait pas parti du matériel obligatoire, mais il mérite qu'on se pose la question de savoir si on l'emmène ou pas.
Au bivouac, les tentes sont montées à même le sol souvent
sur un sol dur et caillouteux, et même si l’organisation installe des tapis par
terre, dormir sans tapis de sol n’est pas une bonne stratégie.
Pour m’en rendre
compte par moi-même j’ai essayé de dormir à même un tapis normal. La température de la
pièce était de 10° environ et j’étais dans un bon sac de couchage. Eh bien ce
n’est pas tellement la dureté du sol qui m’a gêné mais le froid venant du sol. J’ai donc
très mal dormi.
Sur le Marathon des Sables, la récupération au bivouac est très
importante. La bonne gestion de la course passe par des conditions de vie les
plus confortables possibles. Donc, je partirai avec un matelas !
Les plus
confortables sont les matelas autogonflants mais ils sont lourds, chers, et
fragiles. Il suffit d’une épine pour que le confort soit réduit à néant.
Je
vais donc prendre un matelas en mousse classique, isolant, que je vais recouper
de façon à ce que mes épaules et mes cuisses soient protégées (je dors en chien
de fusil).
Et puis ce petit matelas me donnera également un peu de confort
lorsque je serai assise dessus pour prendre mes repas ou soigner mes pieds. Il
ne prendra pas trop de place sur le sac et son poids de 150gr semble
raisonnable.
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