jeudi 31 mars 2016


Tenue au bivouac

Le bivouac le soir



En arrivant à l’étape, je me change pour laisser le tee-shirt et le short sécher (non, je ne les lave pas … Avec quoi d’ailleurs ! Pas d’eau ! )






Je troque ma tenue de course pour un corsaire (126gr), un maillot manche longue (144gr) et une polaire fine (254gr) si il fait un peu frais (en avril le soir il peut faire entre 5 et 10 degrés). S’il y a en plus du vent, j’ai un coupe vent, veste (65gr) et pantalon (97gr).

J’emmène également une paire de chaussettes de rechange (24gr) et des Tong super légères faites « maison » (58gr) pour laisser un peu les pieds à l’air le soir sans se blesser sur les épines ou les petits cailloux présents sur le campement.

La nuit je dors sur mon tapis de sol recoupé à 1m10 (126gr) et dans mon sac de couchage dans lequel j’ai mis une couverture de survie pour ne pas avoir froid (743gr). Ca fera peut être un peu de bruit quand je bougerai mais certainement moins que mes voisins qui ronfleront.

C’est vraiment le confort minimal pendant 7 jours, mais au moins ce n’est pas trop lourd à porter J

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mercredi 30 mars 2016


Contenu du sac ( suite )             
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Voilà le contenu du sac concernant l’hygiène, et le matériel de chauffe.



Les 6 gants imprégnés, 114gr.

La crème solaire est en sachet individuel (1 par jour). C’est plus léger qu’en tube. 45gr.

Mini brosse à dent, mini tube dentifrice, demi mini savon. 18gr.

5 pansements et 5 compresses, en espérant que les ampoules m’épargneront. 17gr. 


Réchaud fait maison
Le réchaud a été bricolé « maison » à partir d'une boite de conserve. J’ai ainsi gagné 57 gr par rapport à celui déjà ultra léger que j’avais sélectionné au départ. Pour un gain de place, je range les pastilles d’alcool dans le réchaud, et le réchaud dans la gamelle. Le tout avec la cuillère et le briquet, 239gr.

mardi 29 mars 2016


Le Kit course


Ce kit sera remis lors des contrôles techniques et administratifs au Maroc. La balise de détresse devra être rendue à l'organisation à l'arrivée finale. Le Kit comprend:

• un road-book
• une balise SPOT
• des pastilles de sel,
• les marques d'identification
• sachets WC.


Road Book



Le road book se présente sous forme d’un livret où sont détaillées les étapes …






Balise
La balise SPOT est fixée sur notre sac lors de la journée de contrôle …



Les marques d’identification, ce sont les deux dossards fixés l’un sur la poitrine et l’autre sur le sac. Ainsi que la carte d’eau à présenter a chaque contrôle pour récupérer les bouteilles d’eau 



Pastilles de sel





       Les pastilles de sel pour faire face à la déshydratation. …


Les sachets WC ….  (Je vous laisse imaginer ce que c’est …)




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vendredi 25 mars 2016


Equipement obligatoire en détail


A 15 jours du départ, je commence à faire mon sac. Voilà ce que je vais emmener concernant le matériel obligatoire.

 

La lampe frontale

Elle nous sert le soir au bivouac car la nuit tombe tôt. Elle sert aussi pour l’étape longue de 90km qui s’étale en général sur la journée et la nuit. Bien sûr je n’oublierai pas les piles de rechange même si c’est du poids en plus.

Le couteau
Celui que j’ai trouvé ne pèse que 15gr et a déjà fait ses preuves. Le couteau sert notamment à découper les bouteilles d’eau au bivouac pour s’en servir de gamelle. Ainsi, une fois le plat lyophilisé avalé, pas besoin de faire la vaisselle, on jette le tout. La gamelle que l’on emmène ne sert qu’à chauffer l’eau.

La pompe aspivenin
Kit de premier secours contre les piqures et les morsures d’animaux venimeux. Comme les scorpions par exemple. Rien qu’en écrivant « scorpion » j’ai envie de fuir !!!!
Il est conseillé de bien secouer ses chaussures avant de les enfiler le matin. Je pense que je ferai du zèle et que je vais secouer TOUTES mes affaires !

Antiseptique cutané
Vu les photos d’ampoules monstrueuses que l’on peut avoir au Marathon des Sables on comprend qu’un antiseptique peut être utile !Bien que, quand on en arrive là, il faut mieux se faire soigner directement auprès de la tente médicale.

200 euros
Alors là je dois avouer que ça me laisse sceptique…
C’est peut être le prix de la canette de coca bien fraîche ?

La boussole
Très utile si on est perdu ! Euh ! Je vais m’arranger pour ne pas me perdre alors parce que je ne maîtrise pas bien l’outil.

Couverture de survie
C’est là que l’on réalise le côté « extrême » de l’épreuve ! Mais il est vrai que la couverture de survie permet d’avoir un peu plus chaud la nuit et un peu plus frais en plein cagnard si il faut attendre les secours. Le seul truc c’est qu’il faut l’utiliser du bon côté selon les circonstances.


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mercredi 23 mars 2016


L’hygiène


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Sur le MDS, on est en mode « warrior » !

On oublie la douche parce que la seule eau dont on dispose est celle que l’on nous donne. Les 4,5 litres distribués à chacun à l’arrivée de chaque étape servent en priorité à la récupération et à la préparation des repas (diner du soir et petit déjeuner du lendemain matin).

Mais un minimum d’hygiène s’impose tout de même !




Je pars avec des « gants pré-imprégnés sans eau ». Un par jour, testé en rando et assez efficace pour se sentir fraîche après les avoir utilisés. Dans la pratique, on utilise un côté pour le visage et le haut du corps, et le deuxième côté pour le reste du corps. On peut même le retourner et faire les finitions avec les nouveaux côtés …
Compris ?

J’emmènerai aussi quelques lingettes pour un nettoyage d’appoint.

Pour les dents, une mini brosse à dent de voyage et des mini doses de dentifrice feront l’affaire.

Tout ceci représente quelques grammes de pur confort car on peut très bien survivre sans se laver ni le corps ni les dents pendant 1 semaine en vrai mode « warrior » J
 
 

mardi 22 mars 2016

Communication



Vendredi 18 mars:

"Solidaire, elle va courir pour l'Arche"

L'article est à lire ici dans La Dépêche.


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mercredi 16 mars 2016


L’alimentation ( 2ème partie )


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L’étape du jour terminée, il faut penser à bien récupérer pour aborder sereinement celle du lendemain.

A peine arrivée, je boirai 500ml de ce que l’on appelle une «  boisson de récupération ». C’est de la poudre que l’on dilue avec de l’eau et qui nous amène plein d’électrolytes et de micronutriments : une poudre miracle quoi !
Avec ça, quelques amandes et des biscuits salés histoire de mâcher des aliments solides, ainsi qu’un peu de viande séchée.

Pour le diner, ce sera un plat lyophilisé. Là aussi j’en ai testé pas mal et j’ai validé tous ceux à base de pâtes ou de riz, de bœuf ou de poulet. Les plats à base de poisson ont une odeur trop forte et ceux avec des épices sont trop piquants. Pour moi ce sera donc « pâtes bolognaises »,  « pâtes poulet-champignons », « poule au riz », « couscous de poulet », « riz au curry » et « paella ».

Pour le dessert, j’ai testé le riz au lait et la mousse au chocolat, deux desserts que j’adore en temps normal. Mais là, que ce soit au niveau de la texture ou du goût, c’est immangeable ! Alors ce sera compote de pomme tous les soirs !

Et pour le côté pur plaisir, quelques M&M’s si ils résistent à l’ardeur du soleil J

mardi 15 mars 2016


L’alimentation ( 1ère partie )


C’est un des postes stratégique de la préparation car l’autonomie totale en matière d’alimentation solide ne permet pas de faire des erreurs. Emporter trop de nourriture ce sera porter inutilement du poids. Ne pas en emporter suffisamment, se sera alors de la fatigue à gérer.
 
Extrait du règlement : Chaque concurrent doit prévoir ses besoins alimentaires du 10 au 16 avril inclus. Il devra sélectionner les aliments qui lui semblent les plus adaptés aux efforts engagés, aux conditions climatiques, au transport et au poids. Chaque concurrent devra disposer obligatoirement de 14 000 k/calories minimum soit de 2 000 k/calories par jour de course sous peine de pénalités.

Pour le petit déjeuner, après avoir testé des « muesli/chocolat » ou « muesli/cappucino » lyophilisés tout à fait immangeables à mon goût, j’opte pour la stratégie suivante : tous les matins, ce sera une portion de 100gr de « Country Crisp » aux noix de la marque Jordans avec 25gr de lait en poudre. Un peu d’eau pour diluer le tout et me voilà avec déjà 555 kcal engrangées. Pour le plaisir, je rajouterai une tranche d’ananas déshydraté ( 100 kcal) et je terminerai par un bon café.

Pendant la course, pour les étapes entre 38 et 42km, je prendrai à chaque « Check Point » ( environ tous les 12km) soit une barre de céréale, soit un gel, soit un stick de lait concentré sucré, et j’aurai une pâte de fruit de secours en cas de fringale.

Ce choix fait suite à mon expérience personnelle sur les trails longs : il faut manger des choses que l’on aime et s’imaginer les manger sous 40° de température ambiante.

Les barres de céréales sont en général écœurantes car trop sucrées. Après en avoir testé plusieurs, mon choix s’est porté sur une barre de céréale bio à 151kcal. Le lait concentré j’adore ça donc pas de problème pour l’avaler même en pleine canicule. Quand au gel, ce n’est pas ce que je préfère mais il faut avouer que ça donne un bon coup de boost pour franchir un Djebel.

Un par jour, ça passera J

lundi 14 mars 2016

Semi Marathon de Blagnac



Ca m'Arche et ça court à l'Arche en Pays Toulousain !

Hier c'était le semi marathon de Blagnac avec 3 courses au programme: 21km, 10km course et 10km marche nordique.

Un beau soleil et une bonne ambiance pour cette épreuve sportive suivie d'un pique nique convivial à l'Arche :)


Merci pour cette belle journée !


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mercredi 9 mars 2016

48 Nationalités !



Quarante-huit ! C’est le nombre impressionnant de nationalités qui seront présentes au départ du prochain MARATHON DES SABLES, le 31e du nom, le 10 avril prochain.

Sur les 1205 coureurs inscrits, c’est la délégation britannique qui se révèle la plus importante, avec près du tiers des coureurs : 400 tout rond.
Les Français suivent à quelques encablures : ils seront 314.

Ce sont les deux seules délégations à trois chiffres : les autres pays n’enverront au maximum qu’une soixantaine de concurrents - Espagne, Japon, États-Unis, Italie, Belgique, Irlande, Australie, Maroc sont les autres pays présentant chacun plus de 2% des inscrits.

Du côté de la représentativité continentale, là encore le MARATHON DES SABLES fait fort : aucune zone de la planète n’échappe à l’attrait du désert. Europe (avec en tête Grande-Bretagne, France et Espagne), Afrique (Maroc, Afrique du Sud, Sénégal), Asie (Japon, Hong-Kong, Chine), Amérique du Nord (États-Unis, Canada) et du Sud (Mexique, Guatemala), Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande) seront bien présents au Maroc en avril prochain.

Il va falloir que je révise un peu mon anglais si je veux communiquer avec mes compagnons de galère :)

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mardi 8 mars 2016

J-30


Dans 1 mois j'y serai !

Aujourd'hui, présentation et de mon défi à tous les résidents et à la formidable équipe de l'Arche en Pays Toulousain. Nous nous retrouverons dimanche (13 mars) pour le semi marathon de Blagnac, sous les couleurs de l'Arche.

La semaine dernière, grosse crise d'angoisse quand à mes capacités à aller au bout de mon défi MDS. Mais je sais que c'est normal. C'est là qu'intervient le mental. Je me persuade que je vais y arriver parce que je m'entraine bien, j'ai l'expérience des courses d'Ultra, et que j'ai un formidable soutien de ma famille, de mes amis, et de l'Arche !

La page de collecte est en route depuis 1 mois et je remercie de tout cœur tous ceux qui ont déjà participé au don pour le projet du "Parvis" de l'Arche en Pays Toulousain.

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Côté pratique, l'entrainement spécifique se termine dans 3 semaines avec encore des grosses séances.
Le contenu du sac est validé autant du côté matériel que de l'alimentation.
Dans mes prochains articles j'expliquerai de façon plus concrète mes choix.
La semaine prochaine passage obligé chez le médecin généraliste et le cardiologue pour obtenir les précieux sésames obligatoire, à savoir le certificat médical et l'électrocardiogramme.


Et j'attends avec impatience ma convocation à Orly pour le 8 avril :)

mercredi 2 mars 2016

Les ampoules


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Attention cet article est déconseillé aux âmes sensibles !


En me renseignant encore et toujours sur la course je m’aperçois que les ampoules sont un problème majeur pendant l’épreuve. C'est pourquoi je vais m'y attarder un peu pour que vous compreniez mieux la galère qui m'attend ...

Heureusement le service médical est exceptionnel tout au long des 7 jours, désinfectant, pansant, emmaillotant des centaines d’orteils et de pieds de coureurs. Et certains ne sont vraiment pas gâtés !





Voilà le témoignage d’un coureur :

 
« La difficulté principale de cette épreuve, ce sont les pieds. Quand tu as les pieds à vif et en sang, tu ne peux même pas marcher. Et quand tu peux pas marcher et que tu dois prendre le départ d’une étape qui fait 90 kilomètres dans le désert ( la « longue » courue après 3 étapes et 100 kms), par 45 degrés au soleil, C’est compliqué, pour pas dire plus !

 

« Il y a une vraie différence physique, et donc psychologique, entre les concurrents qui ont les pieds dévastés,  et les concurrents qui, au bout de 4 ou 5 jours, ont seulement 2 ou 3 ampoules.

 Les pieds dévastés, ça veut dire que le premier jour, tu as 3 ou 4 ampoules à chaque pied (au talon, entre les orteils, sous le pied).  Le deuxième jour, tu en as six ou sept sur chaque pied… Et le troisième jour tu as des ampoules sous les ampoules…

Tout ça est percé, tu mets de l’Eosine, tu mets de la Bétadine, tu fais des bains de pieds à l’infirmerie, tu te fais soigner mais ça veut dire mettre les ampoules à vif.
Donc tu te retrouves avec les pieds à vif ! Donc tu mets des gazes, tu mets du désinfectant, tu mets du bandage par-dessus.
Tes pieds sont naturellement gonflés par la chaleur, puis parce qu’ils sont enflammés. Et en plus tu rajoutes des couches de compresses et d’élasto pour faire tenir tout ça ! Ton pied, c’est une espèce de gros boudin qu’il faut réussir à rentrer dans la godasse. »


Franchement, ça fait peur non ?
Personnellement, je partirai avec du fil, une aiguille et de l’éosine  pour me soigner seule dans un premier temps, à l’ancienne. Et si ça devient monstrueux je me résoudrai à aller voir les Docs …